L’épicurien

Kamasutra : l'épicurien

Dans l’Antiquité, Épicure préconisait de préférer la simplicité des plaisirs quotidiens à la richesse décadente, la bonne chair au le luxe tapageur. Et si les amants mettaient en pratique cette philosophie. L’homme savourera tranquillement dans cette position de l’épicurien les bienfaits prodigués par son amante. À qui il devra bien montrer sa reconnaissance…

C’est une position durant laquelle on songerait presque aux plaisirs simples de la vie, installé confortablement sur son séant. Mais de plus importants facteurs peuvent faire sortir l’homme de sa rêverie, en particulier sa partenaire. Active et joueuse, elle met en branle la mécanique et se consacre entièrement au plaisir des deux amants.

L’épicurien est assis légèrement de côté. Il s’appuie sur un bras et écarte les jambes de façon à avoir le sexe à découvert. Son genou gauche touche le sol, l’autre est relevé. Sa partenaire s’abandonne à lui et se met sur le ventre. Elle tourne le dos à l’homme et se tient sur les avant-bras. Ainsi positionnée, elle peut alors débuter lentement le mouvement afin de laisser à l’épicurien tout le loisir de la contempler.

Ainsi, la femme agit et l’homme devise. Il admire sa partenaire et peut réfléchir aux meilleurs moyens de la stimuler. Il choisit alors de caresser une partie du corps de l’amante, ou une autre. Sa main libre peut s’attarder sur les seins ou les fesses de Madame. Et pourquoi pas, même, risquer à s’aventurer dans la zone anale, au risque de lui déplaire. Elle, penchée, savoure la pénétration en ayant la liberté de diriger la cadence et la profondeur du coït.

Malheureusement, la position de l’épicurien n’est pas du tout celle où Madame pourra stimuler son point G et son clitoris. Elle doit donc se frotter doucement pendant la pénétration ou se relever quelque peu pour laisser faire son partenaire. Ce qui permettra également à l’épicurien d’aider la femme à l’acte et lui donnera plus d’amplitude dans ses gestes destinés à l’amante.

Une telle position est difficilement praticable sur un lit trop confortable. Un peu de naturel sied mieux à l’épicurien, qui s’abandonne plus facilement aux plaisirs simples. Le sol ou un tapis est même recommandé. Dans un tel environnement, l’épicurien pourra alors devenir un véritable hédoniste, savourant cette position dans toute sa langueur.

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