Virginia Oldoïni, devenue Contessa di Castiglione par son mariage, est née à Florence le 22 mars 1837 et morte le 28 novembre 1899.
Aristocrate piémontaise, missionnée par le ministre Cavour du roi de Piémont-Sardaigne pour devenir maîtresse de l’empereur des Français Napoléon III, elle est également une figure des premières heures de la photographie.
L’histoire commence à Florence, en Italie. Fillette de la noblesse piémontaise, Virginia reçoit une éducation poussée, alternant entre cours d’anglais, de français, de danse et de musique.
Celle qu’on appelle très vite, du fait de sa beauté, « La Perla d’Italia » (La Perle d’Italie) épouse à l’âge de 17 ans le comte Francesco Verasis de Castiglione. En mars 1855, elle lui donne un fils : Giorgio.
En 1856, Virginia a 18 ans et son mariage bat de l’aile. Elle est donc envoyée à la capitale par son cousin Camillo Cavour dans le but de conquérir Napoléon III.
L’intérêt d’une telle liaison ? Virginia pourrait influencer les décisions politiques de l’unique président de la Deuxième République. L’objectif est d’obtenir le soutien de l’empereur des Français à la cause italienne face à la menace autrichienne.
Grâce à ses atouts physiques, mais aussi son caractère – Virginia est une jeune femme sûre d’elle et très fière. Elle parvient à séduire Napoléon III. Le 9 janvier 1856, la Comtesse est présentée à l’Empereur lors d’un bal. Un mois plus tard, ils entament une liaison pas vraiment secrète.
Dès lors, courtisée, adulée, jalousée, la Comtesse de Castiglione défraye les chroniques mondaines du Second Empire.
La comtesse de Castiglione est qualifiée de plus belle femme de son siècle.
Sources : Wikipédia, Vivre Paris