Les mauvaises langues de son époque affirmaient qu’elle allait jusqu’à mettre dans son lit des esclaves. Le cinéma l’a montrée comme une femme fatale, ensorceleuse, séductrice et incroyablement belle, en lui donnant les traits de véritables icônes du glamour, de Liz Taylor à Monica Bellucci.
Cléopâtre est l’une des femmes les plus connues de l’Antiquité, si ce n’est la plus célèbre. Pourtant, même s’ils ne disposent pas d’authentiques portraits de la dernière reine d’Egypte, les historiens s’accordent à dire que Cléopâtre n’était pas si jolie que ça : nez épais, traits grossiers, bouche trop large…
Mais cette femme est aussi décrite comme intelligente, polyglotte, vive d’esprit et possédant d’autres atouts que la beauté qui lui servirent à la fois en amour et en politique.
Charmeuse, sensuelle et charismatique, elle séduisit en effet Jules César alors qu’elle était âgée de 22 ans puis, sept ans plus tard, son successeur Marc Antoine. De l’union avec ces deux grands souverains de Rome, elle obtint 4 enfants et de nombreuses faveurs pour son royaume, ainsi que la complaisance de tous les hommes d’influence qui les entouraient. La maîtresse de César puis d’Antoine a une mauvaise réputation.
Ses contemporains ont construit l’image d’un personnage manipulateur, assoiffé de pouvoir, à la sensualité débridée, avide de richesses, cruelle.
Compliqué pour les historiens de démêler le vrai du faux. Et les représentations dans la littérature, le cinéma, le théâtre ou bien encore l’art ont continué d’alimenter «le mythe Cléopâtre».